SANTE DE LA PRODUCTION
Mission de suivi des OP du Sénégal (Réseau INSP!R -Sénégal, AJE, CNTS, GRAIM et UNAMUSC) et prise de contact avec certains alliés stratégiques du 17 au 24 mai 2021
L’année 2021 est la dernière du programme DGD-WSM 2017-2021 et celle de l’élaboration du nouveau programme WSM-DGD 2022-2026. La 4ème année (2020) du programme en cours a été affectée par la pandémie de la COVID-19, qui a touché tous les compartiments de la vie économique et sociale dans le monde entier. Les dispositions mises en place par les pays pour juguler la pandémie comme : la fermeture des frontières (terrestre et aérienne), les restrictions de déplacement au sein des pays, l’interdiction de regroupement au-delà d’un certain nombre de personnes, les mesures barrières et la distanciation sociale n’ont pas permis le déroulement des activités telles que prévues dans le plan d’action régional. Dans un tel contexte, le suivi des organisations partenaires en gestion financière, le monitoring des DRC et la mise à jour du journal d’incidence du Réseau INSP!R-Sénégal (ancien REMAPS) n’ont pu se réaliser normalement. INSP!R se doit également de mettre à jour son journal d’incidence et de monitoring du renforcement des capacités (rêve et avancées sur les différents marqueurs de progrès). Le Réseau de droit à la protection sociale (Réseaux nationaux multi-acteurs de protection sociale) devenu INSP!R-Sénégal depuis fin 2020, s’est doté d’une identité visuelle avec le choix d’un nom et d’un logo soutenu par une charte graphique, adaptée au niveau national, continental et international. Au Sénégal, l’année 2021 marque le démarrage de deux importants projets multi-acteurs au sein desquels, WSM joue un rôle important, à savoir : OSCAR et GCSPF (Synergie protection sociale et gestion des finances publiques) avec un rôle prépondérant pour GRAIM et le Réseau INSP!R-Sénégal. On note également le renouvellement des instances dirigeantes de l’UNAMUSC, avec l’installation d’un nouveau Conseil d’administration et une nouvelle Commission de Contrôle. La mise en application du Règlement N°07/CM/UEMOA régissant les mutuelles sociales au sein de l’UEMOA connaît quelques défis au Sénégal. La mise en œuvre de la protection sociale est marquée par un déficit de coordination entre les différentes institutions et cadres existants, ce qui engendre un certain cloisonnement dans les interventions. Dans le cadre du nouveau programme en cours d’élaboration, le Réseau INSP!R-Sénégal se doit d’actualiser sa feuille de route sur la protection sociale, à l’aide des outils méthodologiques dénommés « maisons de la protection sociale » et « power-mapping » qui ont été développés par WSM, pour disposer de stratégies idoines en matière d’actions politiques (plaidoyer et lobby) adaptées aux nouveaux enjeux. C’est dans ce cadre qu’une mission de WSM séjourne au Sénégal du 17 au 24 mai 2021 et est composée de : Uzziel TWAGILIMANA : Coordinateur continental Afrique de l’Ouest WSM Valère PIHOUN-KOFFI : Coordinateur thématique WSM Cette mission a pour objectif principal de faire un suivi de l’évolution de la mise en œuvre du Programme 2017-2021 des Organisations partenaires de WSM au Sénégal et leur apporter un appui technique pour la mise en œuvre des activités de la dernière année du programme 2017-2021 et de l’« Amélioration de la gestion des finances publiques » de GCSPF. Plus spécifiquement, il s’agira de : Réaliser l’analyse des détenteurs d’enjeux (stakeholders analysis) et la cartographie du pouvoir et d’influence (Power mapping) en matière de protection sociale au Sénégal et appuyer la mise à jour de la feuille de route de INSP!R-Sénégal ; Organiser une séance de travail avec le Comité de Pilotage/Comité technique du projet CGSPF pour préciser les modalités de mise en œuvre ; Accompagner le monitoring des DRC et la mise à jour du journal des incidences du Réseau INSP!R-Sénégal, du rêve et des différents marqueurs de progrès ; Identifier les enjeux majeurs du rôle et la place des mutuelles de santé dans la mise en œuvre de la CMU au Sénégal avec les nouvelles instances de l’UNAMUSC ; Prendre contact avec certains départements ministériels et Alliés stratégiques ; Appuyer la réalisation de quelques actions de plaidoyer (Agence de la CMU : Mise en place des Instruments du Règlement N°07 de l’UEMOA régissant les mutuelles sociales ; Ministère du Développement communautaire, etc.) Les résultats attendus de cette mission sont : Une cartographie des pouvoirs et d’influence des détenteurs d’enjeux en matière de protection sociale au Sénégal est disponible et de nouvelles stratégies de plaidoyer ont été élaborées ; Les modalités pratiques de mise en œuvre du projet GCSPF pour plus d’impacts sont précisées. Le monitoring des DRC du Réseau INSP!R-Sénégal est réalisé et le journal d’incidence est mis à jour, ainsi que le rêve et les marqueurs de progrès pour le nouveau programme ; Les enjeux majeurs du rôle et de la place des mutuelles de santé dans la mise en œuvre de la CMU sont mis à jour ; Les départements ministériels et les Services techniques en charge des questions de protection sociale sont contactés Les défis en lien avec la mise en place des Instruments du Règlement N°07 de l’UEMOA sont connus et pistes de solutions sont discutées. Ce lundi 17 mai 2021 dans les locaux du GRAIM, la mission a réalisé des séances de travail avec INSP!R-Sénégal, GRAIM et UNAMUSC. Les échanges ont porté sur leur dynamisme, leurs défis et enjeux. Les différents projets du GRAIM en lien avec la santé ont été présentés ainsi que leurs impacts sur les mutuelles de santé. La Complémentarité entre PA-GRAIM, UNAMUSC, le projet « Professionnalisme des mutuelles et celui de la « santé de reproduction » est expliquée par le Secrétaire Général du GRAIM. Ces échanges sont jugés fructueux par la délégation et selon M. Uzziel TWAGILIMANA qui doit prendre fonction au mois de septembre (il vient d’être nommé Directeur-adjoint Gestion des Programmes à WSM) Ce sont des matières qui lui sont très précieuses pour mener à bien sa nouvelle mission. Une visite a été réalisée à l’union départementale des mutuelles de santé de Thiès dans l’optique de voir les actions réalisées par celle-ci vis-à-vis des mutuelles de santé. Ce mardi 18 mai, la mission est à Dakar pour rencontrer l’AJE, la CNTS et l’ANACMU. Des réunions avec les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet « Améliorer la gestion des finances publiques » de GCSPF, ainsi que les départements ministériels en charge de la Protection Sociale sont prévues. Le travail avec le Réseau INSP!R se déroulera en...
MISSION DE SUIVI DE LA MUTUALITÉ CHRÉTIENNE D’OOSTENDE DANS LE CADRE DU PROJET SANTE DE LA REPRODUCTION (SR) DU 1 AU 6 JANVIER 2020
Dans le cadre du projet SR piloté par le GRAIM et financé par la mutualité Chrétienne d’Oostende, une délégation est en suivi pour voir l’état d’avancement, les résultats et le travail des relais sur le terrain. Spécifiquement, il s’agit de faire : Le suivi-évaluation du projet sur la santé reproductive (utilisations des fonds, le suivi du projet, atteintes des objectifs, prise de connaissance du matériel concret développé ou disponible dans le cadre du projet, ); rencontrer les relais; Assister à une activité de projet (caravane, causerie); Comprendre le projet « Professionnalisme des mutuelles de santé » financé par la Mutualité Chrétienne de Verviers Eupen: rencontrer les gérants, les mutuelles avec un plan d’autonomisation; Comprendre les réalités de terrain : la structure pyramide de services de santé, les structures des mutuelles; Rencontrer avec le service régional CMU; Discuter du projet SR, perspectives possibles. Pour rappel, la problématique de la santé reproductive (SR) est multifactorielle couvrant des domaines à la fois médical et non médical. Elle fait appel à des interventions diverses et variées pour une approche participative avec des stratégies multiples. Promouvoir la SR nécessite l’implication de différents acteurs, d’où l’engagement des organisations mutualistes à s’activer dans la sensibilisation dans le but de convertir les comportements actuels (facteurs de mortalités maternelle et infantile) en comportements souhaités pour des pratiques en faveur d’une maternité moindre risque. Ainsi, en plus de leur rôle de facilitation et de prise en charge des soins curatifs, les mutuelles de santé peuvent contribuer à: Respect des calendriers des visites par les femmes enceintes (Consultations prénatales CPN, accouchement assisté, Consultations post natales CPON); Utilisation par les femmes en âge de procréer, des méthodes de planning familial ; Utilisation des moyens de prévention contre les IST, VIH ; Respect des mesures pour se prémunir du paludisme par les femmes en âge de procréation. La visite des partenaires intervient après six (6) mois d’exécution et s’appuie sur un agenda élaboré en fonction des objectifs précités : Le 1er février à Popenguine: Rencontre avec les responsables de la mutuelle de santé et les relais : situation de la mise en œuvre du projet SR; Activités de terrain : Visite A Domicile (VAD); Activités de terrain : Causerie Le 03 février 2020 à Thiès (GRAIM) : Arrivée au GRAIM, accueil, visite des locaux, présentation du personnel, présentation des deux délégations ; Visite du service régional de la CMU de Thiès ; Présentation sur le projet SR (santé de la reproduction); Point sur le déroulement des activités; Rencontre avec les responsables de la mutuelle «Wer Werlé » de Thiès, bénéficiaire des projets de professionnalisation et de la santé de la reproduction : situation mise en œuvre des activités du projet SR). Le 04 février 2020 à Tivaouane : Rencontre avec le Médecin chef du district, la coordonnatrice SR et le point focal CMU; Rencontre avec les responsables des mutuelles de santé de Darou Khoudoss (bénéficiaire du projet professionnalisation et projet) et la mutuelle La Lumière : situation de la mise en œuvre des activités du projet SR; Activité de terrain : Caravane de sensibilisation avec calèche. Le 05 février 2020 à Thiès : Départ pour le District sanitaire de Thiès : rencontre avec le Médecin Chef, la coordonnatrice SR et le point focal CMU ; Départ pour Notto : Rencontre avec les responsables de la mutuelle «Aar Njaboot» de Notto, bénéficiaire des projets de professionnalisation et de la santé de la reproduction : situation de la mise en œuvre des activités du projet SR ; Rencontre avec les responsables de la mutuelle de santé « Soppanté » et les relais : situation mise en œuvre des activités du projet SR ; Le 06 février 2020 à Popenguine (District sanitaire) : Rencontre avec le Médecin chef du District de Popenguine, la coordonnatrice SR et le point focal CMU; Rencontre d’évaluation de la mission au GRAIM. La mission de suivi du projet SR avec les mutuelles de santé dans la région de Thiès a connu une réussite totale de l’avis de nos partenaires qui ont exprimé toute leur satisfaction. Ils n’ont pas manqué de saluer l’organisation ainsi que l’engagement et la motivation des relais et des responsables mutualistes qui sont à l’origine des résultats non négligeables enregistrés. Nos partenaires ont remercié tous ceux qui ont contribué à la mise en œuvre (le bureau de la CMU, les acteurs de la mutualité santé, les districts sanitaires, les Unions Départementales des Mutuelles de Santé (UDMS) et les Unions des Mutuelles de Santé de Districts (UMSD).) et formulé deux recommandations : La confection de supports de communication pour les relais; La confection de prospectus fournissant des informations sur les mutuelles et la SR...
ATELIER D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION DES RESPONSABLES DES MUTUELLES DE SANTE DU DISTRICT DE THIES SUR LA SANTE DE LA REPRODUCTION
Thiès le 21-11-2019 Des investissements importants consentis par les pouvoirs publics sénégalais, en termes d’infrastructures de santé et de ressources humaines et financières, ont permis la réalisation d’avancées significatives telles que reflétées par les indicateurs de santé depuis le début des années 2000 (espérance de vie à la naissance, VIH ). Malgré cela, certains indicateurs clés restent préoccupants. Il s’agit essentiellement du taux de mortalité maternelle et infantile. Ce taux de mortalité maternelle est passé de 488 décès pour 100 000 naissances vivantes à 315 décès pour 100 000 naissances vivantes de 2000 à 2015 (OMS, 2016). Cette situation avait amené le gouvernement du Sénégal à prendre des mesures pour la réduction de ce taux. Pour la région de Thiès, le taux est de 107 décès pour 100 000 naissances vivantes. La mortalité maternelle pèse un poids inacceptable dans la mortalité féminine. Malgré les mesures prises, notamment à travers le programme de gratuité de la césarienne, les principales explications du taux de mortalité maternelle élevé sont avant tout liées à l’accouchement: La faible couverture en consultation prénatale (notamment la CPN1) et en planning familial ; L’ignorance des femmes sur la santé de la reproduction ; La persistance de contraintes d’accès (géographiques et financières) des patientes à des services et soins de proximité de qualité ; Le manque de prise en charge des urgences obstétricales ; Les grossesses précoces ; La sous-utilisation des structures sanitaires. La forte dynamique démographique qui caractérise le Sénégal s’explique par la baisse du taux de mortalité mais surtout par une fécondité encore élevée (5 enfants par femme en moyenne; CDE, 2017). Ce taux de fécondité élevé s’explique notamment par la nuptialité (âge légal du mariage des filles fixé à 16 ans) et la fécondité précoce ainsi qu’un faible taux d’utilisation de la planification familiale qui explique une proportion non négligeable de grossesses non désirées. Le taux de prévalence contraceptive est peu élevé (13,3% en 2015). Face au fléau de la mortalité maternelle et infantile, les Nations Unies avaient fixé dans les OMD, des objectifs: Réduire la mortalité des enfants de 0 à 5 ans ; Améliorer la santé maternelle ; Combattre le VIH, le paludisme. La problématique de la santé reproductive (SR) est multifactorielle couvrant des domaines à la fois médical et non médical. Elle fait appel à des interventions diverses et variées pour une approche participative avec des stratégies multiples. Promouvoir la SR nécessite d’impliquer les différents acteurs que sont: La communauté à travers ses organisations telles les mutuelles de santé en vertu de leur principe et conditions, Les techniciens de santé, Les services techniques de l’Etat comme le développement communautaire, Les partenaires techniques et financiers (ONG, Agences, bailleurs, etc.). Les mutuelles assurent déjà le rôle de facilitation et de prise en charge des soins curatifs. Pour un développement durable, les mutuelles peuvent engager un paquet complémentaire, de soutien moral individuel et de maintien de la sensibilisation dans le but de convertir les comportements actuels (facteurs de mortalités maternelle et infantile) en comportements souhaités pour des pratiques en faveur d’une maternité à moindre risque. Elles peuvent contribuer à: Respect des calendriers des visites par les femmes enceintes (CPN, accouchement assisté, CPON) Utilisation par les femmes en âge de procréer, des méthodes de planning familial ; Utilisation des moyens de prévention contre les IST, VIH ; Respect des mesures pour se prémunir du paludisme par les femmes en âge de procréation. La prise en compte de la santé de la reproduction et de manière plus stratégique, la promotion de la santé et la prévention, est une stratégie qui amène les mutuelles à réduire les risques de cas de maladie notamment les maladies chroniques et à faire des économies sur les frais de soins de leurs membres. Cet engagement des mutuelles devra renforcer la visibilité et le marketing de ces organisations en les rapprochant d’avantage des populations (les femmes et les jeunes). Un atelier de partage et d’orientation des actions du projet s’est tenu et a regroupé tous les acteurs de la mutualité santé de la zone d’intervention du projet. Suite à cette activité, des séances d’information et de sensibilisation des responsables des mutuelles de santé sont tenues à Popenguine et à Tivaouane ainsi que l’orientation/renforcement des relais. Cet atelier de partage et d’orientation des actions qui s’est tenu au district sanitaire de Thiès ce jeudi 21 novembre 2018 avait pour objectif de : informer et de sensibiliser les responsables des mutuelles de santé du district de Thiès sur la pertinence et l’importance d’intégrer des actions de prévention des maladies et plus particulièrement des programmes sur la santé reproductive; Définir la méthodologie de travail; Définir les rôles et responsabilités de chaque acteur. Les résultats attendus pour cet atelier étaient entre autres: Les connaissances des mutuelles de santé du district de Thiès sur la santé de la reproduction et la prévention et son importance pour la réduction des coûts de soins supportés par les mutuelles sont renforcées; La méthodologie de travail bien définie et partagée; Les rôles et responsabilités des acteurs connus. Pour répondre a ces attentes, la Coordonnatrice SR du district de Thiès a fait trois présentations: la santé de la mère à l’enfant, le suivi de la femme enceinte, la planification familiale. Après ces présentations, s’en est suivi des échanges et discussions. Il y a eu également une discussion sur les relations entre prestataires/patients/mutualistes. La Coordonnatrice du projet a fait la présentation du projet SR. L’atelier a était clôturé par la planification de la prochaine activité (rencontre d’échange entre structures et mutualistes pour le choix des relais). Pour rappel, le projet Santé de la Reproduction (SR) est un projet financé par la Mutualité Chrétienne d’Oostend. Ont participé à l’atelier: Le SRCMU Le GRAIM L’Union Départementale des Mutuelles de Santé de Thiès (UDMS) L’Union des mutuelles de santé de district La Coordonnatrice SR du district de Thiès (formatrice/animatrice) Le point focal district CMU Les prestataires de soins (poste de santé travaillant avec les mutuelles) La mutuelle de santé Wer Werlé La mutuelle de santé Notto Diobass La mutuelle de santé Soppanté Les participants saluent l’initiative du GRAIM...