Le Réseau Multi-Acteurs de Protection Sociale  (REMAPS) a  organisé le mercredi 19 décembre 2018, à la bourse du travail de la CNTS de Thiès une mobilisation sociale. Ce rassemblement a pour but  de sensibiliser les acteurs (h/f) de l’économie informelle sur les enjeux de la formalisation et la nécessité d’avoir une couverture risque maladie, afin de contribuer à cette protection sociale des populations.

La manifestation a regroupé les organisations membres du REMAPS telques : GRAIM, CNTS, AJE, UNAMUSC, ROP, FNMS, Service Régional ACMU, ainsi que les acteurs de l’économie informelle.

Plus de quatre cent (400), acteurs de l’économie informelle venant de Ngoumsane, Thiès, Pout et Tivaouane ont été sensibilisés sur l’importance de leur couverture maladie pour parer à toute éventualité.  Ils ont aussi été  Informés sur les enjeux de la formalisation

La protection sociale désigne tous les mécanismes de prévoyance collective, permettant aux individus de faire face aux conséquences financières des « risques sociaux ». Il s’agit de situations susceptibles de compromettre la sécurité économique de l’individu ou de sa famille, en provoquant une baisse de ses ressources ou une hausse de ses dépenses : vieillesse, maladie, invalidité, chômage, maternité, charges de famille, etc.

La protection sociale a donc à la fois des objectifs matériels (permettre aux individus de survivre quand ils sont malades, ou âgés, ou chargés de famille nombreuses, par exemple) et des objectifs sociaux (réduire l’inégalité devant les risques de la vie et assurer aux individus un minimum de revenus leur permettant d’être intégrés à la société).

Au Sénégal, plusieurs acteurs (ministères, agences, organisations de la société civile…) participent à la promotion de la protection sociale chacune selon son domaine :

  • la santé, qui comprend la maladie, l’invalidité, les accidents du travail et les maladies professionnelles ;
  • la famille qui intègre les prestations familiales (allocations familiales, aides pour la garde d’enfants), les indemnités journalières et prestations liées à la maternité ;
  • la vieillesse et la survie, qui inclut principalement les pensions et les pensions de réversion ;
  • le logement, qui comprend essentiellement les allocations de logement ;
  • l’emploi, qui comprend divers dispositifs liés à l’insertion et à la réinsertion professionnelle ainsi que l’indemnisation du chômage ;
  • la pauvreté et l’exclusion sociale, qui regroupent des prestations diverses en faveur des personnes démunies.

Face à ces différents risques et cette diversité d’acteurs au Sénégal qui doivent concourir à la protection sociale, il s’avère nécessaire que ces derniers travaillent en parfaite synergie afin d’apporter des solutions durables.